A chaque moment charnière de la vie, la naissance, le mariage mais également le décès, sont attachés des droits pour les individus concernés ou leurs proches. Toutefois, seul l’enregistrement officiel de ces faits auprès de l’appareil administratif permet d’y accéder.

Sans un acte de naissance, un enfant ne peut suivre une scolarité. Devenu adulte, il ne pourra se voir délivrer le passeport qui lui permettra de voyager en toute sérénité. Une veuve ne jouira d’aucun de ses droits si son mariage avec le défunt n’est pas reconnu.

Sans acte de décès, un mort et par conséquent ses descendants sont susceptibles d’être assujettis à l’impôt

Le respect des droits des maliennes et des maliens est donc, de manière évidente, intimement liés au bon fonctionnement de l’état civil.

C’est ce qu’a tenu a rappelé le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation lors de son discours d’ouverture au Palais de la Culture ce jeudi 20 décembre 2018 devant plus d’un millier de personnes réunies pour fêter la première Journée Africaine de l’Etat Civil au Mali.